Contrairement aux remboursements appliqués aux médicaments et à la participation de la consultation médicale, la prise en charge des frais d’hospitalisation reste encore avantageuse. L’assurance hospitalisation s’améliore même avec l’apparition de nouvelle mutuelle responsable. Comment se déroule alors le remboursement en cas d’hospitalisation?
Un remboursement à hauteur de 80%
Les frais d’hôpital sont les frais liés au traitement de la maladie du patient comme l’intervention chirurgicale, les traitements médicamenteux, les analyses. Ils concernent également les frais relatifs à l’utilisation des appareils hospitaliers et la rémunération du personnel soignant.
Dans un hôpital public ou une clinique conventionnée, la sécurité sociale prend en charge 80 % de l’ensemble de frais généré lors de votre hospitalisation. Cependant, si vous devez subir une consultation pour la préparation de votre séjour, les frais inhérents sont également remboursés à hauteur de 70 %.
La sécurité sociale rembourse à une hauteur de 60 % la prise en charge par un professionnel spécialisé, après une opération comme la rééducation. Le reste des charges peuvent être imputées à l’assurance santé complémentaire. Toutefois, dans certains cas, la prise en charge peut être complète. C’est le cas de la prise en charge d’une femme enceinte.
Les frais à la charge du patient ou de sa santé complémentaire
Les 20 % qui ne sont pas remboursés par la sécurité sociale sont pris en charge par le patient ou par sa complémentaire santé. Toutefois, il y a d’autres frais qui sont imputés sur la facture totale de l’hôpital. Les suppléments payés pour assurer le confort incombent aussi au patient. Le forfait journalier fait également partie de sa charge.
Le forfait journalier concerne en fait tout patient admis à l’hôpital sur une durée supérieure à 24 heures. Dans un hôpital public ou conventionné, le forfait est de 20 € par jour par patient. Si vous êtes admis dans le service psychiatrique, il est de 15 € par jour. Cependant, ce genre de forfait ne s’applique pas :
- aux femmes enceintes de plus de 6 mois,
- aux nouveau-nés âgés de moins de 30 jours,
- aux enfants handicapés de moins de 20 ans
- aux personnes hospitalisées à domicile.
En cas de difficulté financière ?
Les personnes qui ne bénéficient pas d’une couverture complémentaire et qui sont en difficulté financière peuvent s’adresser au service d’action sociale de son hôpital. Cette dernière lui propose une meilleure solution pour s’acquitter des différences de la facture qui est à leurs charges. Vous pouvez, par exemple, déposer une demande pour bénéficier de la CMU-C.
Attention également au choix de l’hôpital, car certains praticiens peuvent pratiquer des tarifs plus élevés même s’il se trouve dans un hôpital public. Dans ce cas, l’établissement se doit de vous informer de ce dépassement honoraire. Si vous avez des difficultés financières, vous êtes alors en droit de le refuser.