La paresthésie est aussi connu sous une autre appellation « fourmillement ». Elle peut être inquiétante, car elle peut être un symptôme de problème de santé grave comme la spasmophilie. Mais elle peut être aussi banale, et ne doit pas alerter. Essayons d’en apprendre davantage.
Un diagnostic pour connaitre la cause des fourmillements
Dès que vous avez des fourmillements, même si cela n’est pas inquiétant, consultez tout de suite un médecin afin qu’il puisse en déterminer la cause. Un diagnostic sera réalisé : on vous fera des analyses de sang et d’autres examens notamment un IRM et un scanner. Une ponction lombaire et une biopsie sont aussi prévues. C’est seulement après avoir déterminé la cause que le traitement pourra commencer. Le médecin choisira le traitement adapté. Ce trouble peut gêner, mais il n’est pas douloureux. Il peut être ressenti sur diverses parties du corps, la plupart du temps, au niveau des membres. On distingue deux types de paresthésie : les paresthésies chroniques et les paresthésies ponctuelles. Les chroniques sont souvent inquiétantes mais toujours est-il qu’il faut consulter même si elles ne durent pas, afin d’être rassuré.
Les causes les plus connues
De nombreuses pathologies peuvent être à l’origine des paresthésies. Nous allons voir quelques une d’entre elles pour mieux s’informer. Quelques maladies neurologiques peuvent causer des fourmillements comme la sclérose en plaques. On retrouve d’autres dysfonctionnements du métabolisme comme l’hypoglycémie et hyperthyroïdie. Le diabète peut également causer des paresthésies, tout comme l’AVC ou le syndrome de Guillain Barré. Viennent ensuite diverses maladies virales et certaines carences comme la carence en vitamine B5 ou encore B12. Un patient qui suit un traitement contre le cancer peut ressentir des fourmillements à cause d’une forte toxicité des médicaments qu’il a pris. Des traumatismes et des infections peuvent aussi avoir comme symptômes des paresthésies. Sans oublier l’alcool, qui est d’ailleurs à l’origine de divers troubles.