La thyroïde est une toute petite glande qui se trouve à la base du cou. Elle pèse, tout au plus, 16 grammes. Pourtant, elle assure un rôle très important dans le bon fonctionnement de l’organisme humain. Elle est en charge de la production des hormones thyroxine (T4), triiodothyronine (T3) et calcitonine, qui sont indispensables à toutes les cellules de l’organisme. C’est tout le système du corps humain qui est impacté en cas d’hypothyroïdie, ou insuffisance de la production de ces hormones. Heureusement, il est possible de prévenir ce genre de dysfonctionnement de la thyroïde.
L’hypothyroïdie en quelques lignes
Il existe deux types de dysfonctionnement de la thyroïde : l’hyperthyroïdie et l’hypothyroïdie. On parle d’hyperthyroïdie lorsque la production des hormones thyroïdiennes devient trop importante. L’hypothyroïdie est alors le contraire, c’est-à-dire qu’il y a une production insuffisante de T3, de T4 et de calcitonine. Chacun de ces dysfonctionnements a son impact sur l’organisme. Mais, en cas d’hypothyroïdie, des troubles sont perceptibles sur tous les niveaux. En effet, les symptômes qui permettent de diagnostiquer cette maladie sont divers. Il y a notamment la baisse de la capacité intellectuelle, la perte de mémoire, la dépression, le mal de tête, l’insomnie, la fatigue générale, la frilosité, la prise anormale de poids ainsi que l’apparition de graisse abdominale. Par ailleurs, de nombreux symptômes physiques peuvent accompagner ces symptômes. L’hypothyroïdie peut aussi entraîner le dessèchement de la peau, la chute des cheveux et la cassure des ongles.
Adoption d’une alimentation spécifique pour prévenir l’hypothyroïdie
Il est possible d’éviter les problèmes de dérèglement de la thyroïde en adoptant un bon régime alimentaire. En premier lieu, il faut respecter une alimentation équilibrée plutôt riche en sélénium et en iode. Les fruits de mer, les poissons, les algues, les oignons, les fruits secs, l’ananas frais, les œufs, la viande, les légumineuses, les pains complets ou encore les pâtes sont à privilégier. Ensuite, il faut bannir les aliments goitrigènes tels que toute la famille des choux, les feuilles de moutarde, le raifort, le radis, le millet, les graines de soja, les arachides, les patates douces ou encore le manioc. Ces derniers favorisent la production anormale d’hormones thyroïdiennes du fait qu’ils font obstacle à la bonne réception de l’iode par la thyroïde. Outre le régime alimentaire, il est aussi très important de ne plus grignoter tout au long de la journée. L’équilibrage des menus doit se faire en prenant en compte l’indice glycémique de chaque aliment. Comme expliqué sur www.hypothyroidie.eu, le stress peut aussi favoriser l’hypothyroïdie. Alors, apprenez à gérer votre stress.
Bon à savoir
Si vous présentez quelques-uns des symptômes de l’hypothyroïdie, rapprochez-vous d’un professionnel de la santé pour diagnostiquer la maladie. Consultez si possible un endocrinologue. Ce dernier sera tout à fait en mesure de diagnostiquer le problème correctement. En plus des solutions naturelles relatives à l’alimentation mentionnées ci-dessus, il pourrait, si besoin est, vous prescrire la médication appropriée. A noter que l’hypothyroïdie est souvent diagnostiquée tardivement puisque ces symptômes font relativement penser à la fatigue générale. Or, les patients qui présentent ces différents signes ne souffrent pas aussi forcément de cette maladie de la thyroïde. Le diagnostic précis établi par un professionnel est dès lors le seul moyen efficace de s’assurer que vous souffrez ou non d’une hypothyroïdie.