Le contrôle technique est réalisé au sein de l’un des 6 000 centres agréés par l’État. Ces centres sont facilement reconnaissables, car ils affichent un panneau d’identification à l’entrée ou dans leur établissement. Ce panneau contient l’inscription « Centre de contrôle technique des véhicules ». Il faut noter qu’un centre effectue ses contrôles en totale indépendance : il n’est lié ni à des concessionnaires automobiles, ni à des constructeurs, ni à des garages. Le tarif du contrôle technique est fixé par chaque centre. Ce dernier a l’obligation de l’indiquer à deux endroits différents : une fois à l’entrée et une autre fois à l’accueil.
Payant et parfois gratuit
Si vous savez vous débrouiller, vous pouvez trouver un centre qui vous fera votre contrôle gratuitement. Par exemple, il est tout à fait possible de faire un contrôle technique à Lyon sans avoir à débourser un centime. Cette gratuité ne signifie pas que le service laisse à désirer. Tout au contraire ! Une fois le contrôle technique réalisé, le centre dresse un procès-verbal en deux exemplaires, l’un étant remis à l’automobiliste. Si le contrôle technique s’est bien passé, le PV l’indique et une vignette est accolée sur le pare-brise de la voiture. Par ailleurs, un timbre sur lequel figure la lettre A est collé sur le certificat d’immatriculation.
Les réparations et la contre-visite
Un contrôle technique pourrait vous éviter des problèmes futurs. Par exemple, vous ne serez pas confronté à un problème de démarrage inattendu. C’est ici tout l’intérêt de la contre-visite. Si le contrôleur technique agréé a repéré des défauts (timbre portant la lettre S), le propriétaire de la voiture a l’obligation légale de procéder aux réparations exigées auprès d’un garagiste. Une fois le problème technique réparé, l’automobiliste se soumet à une contre-visite pour faire constater la réparation. La contre-visite a lieu deux mois après le contrôle technique. La non-réalisation d’un contrôle technique ou d’une contre-visite est considérée comme une infraction au Code de la route. Le conducteur s’expose alors au paiement d’une amende forfaitaire de 135 €. Néanmoins, il ne risque pas de perdre des points sur son permis de conduire. Oui, mais les forces de l’ordre ont tout à fait le droit d’immobiliser le véhicule tant que le contrôle technique n’est pas effectué.