Autrefois, on répétait que le travail, c’est la santé. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, car le travail entraîne plutôt des maladies. Ce n’est pas le travail en soi qui pose problème, loin de là. C’est la charge de travail, ce sont les conditions de travail, c’est le manque de reconnaissance du patron, c’est l’ambition dévorante des autres qui font tout pour vous écraser, c’est le temps qu’on exige que vous passiez à vos activités professionnelles qui peuvent vous rendre malade. Si vous ne suivez pas le rythme, l’épée de Damoclès risque de vous tomber dessus.
Lorsque le burn-out est bel et bien là
On définit généralement le burn-out comme étant de l’épuisement professionnel, épuisement si profond que toute votre vie en est chamboulée. Comment savoir si vous êtes bel et bien atteint de burn-out ? Chaque jour qui passe, vous avez de plus en plus de mal à vous concentrer, vous qui êtes si vivant, si dynamique autrefois. Vous vous levez le matin, vous commencez votre semaine de travail et vous êtes déjà très fatigué. Vos nuits de sommeil comme vos week-ends ne sont plus récupérateurs. D’ailleurs, quand est-ce que vous avez dormi du sommeil du juste pour la dernière fois ? Quel est le dernier week-end que vous avez passé intégralement chez vous, à vaquer à autre chose qu’à potasser des dossiers ? Bien sûr, vous arrivez quand même à passer un peu de temps avec votre famille, mais c’est juste votre corps qui est là, votre esprit est là-bas, au travail. Votre travail vous envahit tout entier, tandis que vous supportez de moins en moins votre employeur et vos collègues. Si vous pensez être victime de burn-out, cliquez ici pour avoir plus d’informations sur comment en sortir.
Le burn-out en France
La maigre consolation qui n’en est pas une à bien y réfléchir, c’est que vous n’êtes pas un cas isolé en France. Il semble que ce soit 1 salarié sur 5 en France qui subisse un stress quotidien au travail, ce qui représente tout de même presque 20 % des actifs dans notre pays. Les travailleurs français comptent parmi les plus angoissés de toute l’Europe. Parmi ceux qui sont encore épargnés par le burn-out, ce sont plus de 30 % qui sont découragés par un patron complètement indifférent à leur sort et plus de 40 % qui affirment que leur employeur ne s’intéresse que superficiellement à leur bien-être. Ces salariés ont toutes les chances de devenir des candidats au burn-out, bien sûr. Le problème supplémentaire, c’est qu’une bonne partie des stressés ne sont pas prêts à s’en ouvrir à qui de droit, craignant d’être jugés plutôt que compris et réprimandés plutôt que soutenus. Il n’y a qu’un petit 10 % qui auraient l’audace de s’adresser aux Ressources Humaines. Pourtant, le stress et encore plus le burn-out sont responsables d’énormément d’absentéisme en France ainsi que d’une baisse de performance inquiétante. Les conséquences sur le plan personnel sont encore plus tragiques : maladies cardiovasculaires, troubles de la tension artérielle, troubles digestifs, de la mémoire et de la concentration et tant d’autres maux encore.